L'actualité de la crise : LE COUP EST PARTI, par François Leclerc

Billet invité

Reconnue comme « légitime », comment faire autrement ? la perspective d’un référendum en Grèce a crée un puissant raz de marée qui risque de ne plus pouvoir être endigué.

En premier lieu sur les places boursières, entraînées dans la chute par les valeurs des banques. Tous les jours, ces dernières jouent désormais au yo-yo, selon l’humeur du moment. Un signe de leur très grande fragilité, désormais reconnue, et de l’instabilité du système financier.

En second dans le monde politique, qui ne s’y attendait pas, outré car cela ne se fait pas d’apprendre une telle nouvelle dans le journal et de briser ainsi le cercle de connivence des grands de ce monde. Les qualificatifs n’ont pas manqués pour ce qui a été déploré en termes peu diplomatiques ne pas être un cadeau.

Des rencontres ont été improvisées dans l’urgence à Cannes, avant l’ouverture du G20, afin de tenter de faire rentrer dans le rang celui par qui le scandale arrive et qui a été convoqué devant ses pairs. L’abandon de son projet de référendum pourra-t-il être obtenu ou faudra-t-il se résoudre à le lâcher, en jouant la carte des élections anticipées, porteuses d’autres dangers ? Tout tient sur un fil et se joue aussi à Athènes.

L’Italie est désormais en plein dans le collimateur des marchés, qui ne lâchent pas leur proie une fois qu’ils sont sur sa trace. La BCE, qui a repris ses achats de titres de la dette italienne sans toutefois se forcer, n’est pas parvenue à ses fins : le taux à 10 ans de l’Italie est resté au dessus de 6%, seuil au-delà duquel le refinancement de sa dette devient insoutenable, selon les analystes. En l’espace d’une seule journée, le spread de l’Italie par rapport à l’Allemagne (l’écart de leurs taux) a fait une hausse vertigineuse, cela ne trompe pas.

Les mécanismes pare-feu annoncés par les dirigeants européens sont toutefois loin d’être opérationnels, et les moyens financiers dont le FESF dispose concrètement sont totalement insuffisants pour soutenir l’Italie. Tout se précipite et le temps fait défaut. Appliquer l’accord de Bruxelles est la seule voie possible, est-il martelé faute de mieux, pour ne pas reconnaître qu’elle vient d’être doublement barrée, par les marchés et fort probablement au nom de la légitimité démocratique, avant même que celle-ci ne se soit exprimée. Ce qui ressort de la situation est que seule la BCE a les moyens, pour le meilleur et pour le pire, d’être ce prêteur en dernier ressort qui fait défaut à la zone euro. Amère leçon pour ceux qui ne veulent pas en entendre parler et même pour ceux qui l’ont préconisé dans un autre contexte.

Les cris d’alarme n’ont pas manqué en Italie, notamment des organisations patronales qui réclament du chef du gouvernement qu’il agisse immédiatement. Angela Merkel et Silvio Berlusconi se sont entretenus et ont convenus d’avoir « des consultations étroites dans les prochaines heures », signe de la fluidité de la situation. Mais les jeux ne sont-ils pas déjà faits ?

Il va falloir redoubler d’improvisation, le spread entre l’Allemagne et la France a encore augmenté.

101 réponses sur “L'actualité de la crise : LE COUP EST PARTI, par François Leclerc”

  1. On est jamais trop prudent:

    La Grèce change tout l’état-major de son armée.

    La Grèce a changé la totalité de l’état-major de son armée, a annoncé mardi le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l’ensemble de l’état-major intervient au milieu d’une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d’organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.

    http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2011-11-01/la-grece-change-tout-l-etat-major-de-son-armee-874081.php

    1. Je viens d’évoquer le risque d’un gouvernement autoproclamé en Grèce dans une contribution au dernier billet de zébu.

    2. C’est le CHAOS: Wall Sreet (NYSE) a baissé de 2%! De la gueule de qui se fout-on?
      La principale nouvelle est qu’une fraction toujours croissante des citoyens européens est soumis à des taux d’intérêt usuraires, supérieurs à 6% pour l’Italie. Une mesure simple est la nationalisation véritable des banques centrales de la zone euro afin qu’elles prêtent aux Etats au même taux qu’aux Etats hors zone euro (USA, UK, Japon) et aux banques(environ 1%) pour un plafond donné (3% du PIB?) , mesure non inflationniste puisque correspondant à l’accroissement normal, non inflationniste de la masse monétaire. Les usuriers ou les citoyens: il va falloir choisir.
      Un article intéressant de J.Généreux, Il faut reprendre le contrôle de la finance
      http://www.regards.fr/politique/jacques-genereux-il-faut-reprendre

      1. Entièrement d’accord. Mais avant il va falloir aller à rebours du lavage de crâne généralisé selon lequel il n’y a pas d’autre solution que celle adoptée jusqu’à présent. Bien cordialement

  2. Quand un escalier en bois émet des craquements on ne s’émeut pas.
    Quand c’est le système financier qui grince on met des étais. Quand ça commence à craquer plus vite qu’on ne peut étayer il est temps de penser à l’étape suivante plutôt que de perdre du temps et de l’énergie à tenter de rattraper le coup sans espérance d’y arriver.
    Les têtes du G20 pensent-ils vraiment pouvoir rattraper le couteau qui tombe?
    Ou pensent-ils déjà à un « après » de + en + inévitable?

    1. Hélas, pas besoin d’étais pour un escalier!
      C’est une construction particulièrement auto-stable…
      Sa destruction demande pas mal d’efforts!

      Alors faut-il étayer les façades?
      Les marchands hurlent que leur soit fourni quelque chose à vendre…mais ils réclament auprès les politiques!
      Les politiques, longtemps, ont fait entière confiance aux financiers leur produire l’écot nécessaire à leur mission, y compris celle de réguler l’organisation financière.
      Tout le monde paraît désormais trompé.
      Dupes sont-ils!

      Pas étonnant, si les marchés intiment aux politiques régler leurs problèmes, qu’un Papandréou instigue référendum.
      Ainsi, chacun justifié en sa demeure peut se dire être injustement dupe de l’autre.
      Le marché instigue, en son vénérable pouvoir d’à peine quelque dizaines d’années, mesurer par l’argent, tandis que la politique instigue, depuis dizaine de siècles, mesure par l’opinion!
      Contre-valeurs de l’opinion par l’argent, où êtes-vous, et pourquoi n’y êtes-vous plus?

  3. Amère leçon pour ceux qui ne veulent pas en entendre parler et même pour ceux qui l’ont préconisé dans un autre contexte.

    Avez vous un avis sur la question ?
    Il m’a échappé !

    1. J’explique inlassablement qu’une restructuration d’ampleur de la dette publique est nécessaire !

      1. Nécessaire, vous le dites, mais vous ne dites pas plus que d’autres, comment!
        Avec la monnaie qui disparaît dans la trappe aussitôt imprimée, personne n’y arrive!

      2. Sans doute,le mien aussi. Mais je propose une solution qui est susceptible marcher et qui supprimerait définitivement la rente du capital et la croissance exponentielle des créances et dettes.
        J’observe que l’annulation des dettes souveraines et une façon d’organiser une « fonte du capital » sur un mode autrement violent et inique que ce que proposerait le SMT.

      3. @ johannes finckh
        La monnaie fondante, ou SMT, est incompréhensible!
        Les projets de monnaies locales plus ou moins fantaisistes font florès. C’est très vertueux, mais je n’arrive pas à prendre ça au sérieux comme réponse réelle au coeur du problème.

        Qu’est-ce que le coeur du problème? Pour moi, c’est la domination, l’enrichissement par le travail d’autrui, toutes ces théologies de la domination au nom de l’économie, de Dieu, de l’impermanence (Boudha), de la nature, de Darwin, de la patience (la croissance est, en plus d’une pratique de prédation, une idéologie de la patience, un discours d’externalisation des solutions dans le futur), etc.
        Le coeur du problème, c’est selon un de mes auteurs favoris, « L’art d’ignorer les pauvres », que vous trouverez ici en article (dix minutes de lecture), et en petit livre, avec une préface de Serge Halimi dans la nouvelle collection « Prendre parti » du Monde diplomatique.

        Ceux qui la mettent en pratique, la monnaie fondante ou locale, il y a des exemples, eh bien, ça les occupe, grand bien leur fasse, mais je ne vois pas que ça change quelque chose aux grands (dés)équilibres ni au capitalisme. La floraison de ces pratiques est pour moi plus un signe de décomposition de la civilisation, qu’un début de solution. Dans le même rayon que les « banques éthiques », contradiction dans les termes.

  4. Papandréou fait de la riposte non conventionnelle, pas étonnant pour un pays qui se fait buter et qui a le privilège d’être le premier domino, petit mais costaud de par la force des faibles, dans ses effets d’annonce à rebrousse poil.

    La BCE peut dire acheter les dettes, l’inflation n’est pas encore menaçante, la DE a ses exportations à sauver, business is business…et puis la trouille est là, une force à considérer parmi les autres.

    1. C’est pourquoi la BCE doit immédiatement être dotée de cette précieuse capacité d’acquérir de son propre chef la dette des pays fragilisés. C’est pourquoi l’ensemble des membres de l’Union devront abandonner une partie de leur souveraineté au profit d’une entité qui en assumera le gouvernement économique.

      http://www.gestionsuisse.com/2011/europe-avant-le-point-de-rupture/

      Quelque part on gomme certains dogmes de l’indépendance de la BCE, ce genre de paravents pudiques. La Fed a fait ses QE, c’est pas non plus gagné.

      1. @fnur
        La différence entre la FED et la BCE est que la première fait du QE depuis des générations et que pour elle la méthode est stérilisée. Il en va tout autrement pour la BCE qui peut avaler l’ensemble de la dette européenne sans danger pour la zone. La baisse de la valeur relative de l’€ serait pain béni pour la compétitivité. La décision de referendum de la Grèce peut activer le processus qui, de toute manière s’imposera in fine.

  5. Tout va vite aujourd’hui sur ce blog et dans l’actu; presque à la vitesse des flux financiers…
    La botte de Nevers, le coup de Jarnac, pardon, je voulais dire le coup du référemdum de G.Gambit.Papandréou ne va toujours pas nous donner le coup d’avance qui nous manque pour renverser le cadre mais va peut être nous faire enfin rentrer de plain-pied dans la partie qui pour l’instant se joue sans nous.
    Indignez-vous!

    1. La situation me semble désespérée, mais pas grave!
      Au fond, une faillite systémique est dans le tuyaux, il semble que ce soit irrémédiable, car il n’est pas question d’émettre des SMT!

  6. il serait amusant de voir super mario voler au secours de l’italie en acceptant de faire tourner la planche à billet…qui vivra verra.

    1. j’aime bien enfoncer les portes ouvertes . s’il n’y avait pas l’argent pour contraindre les gens , ils feraient n’importe quoi . déjà, avec l’argent, comme outil de coercition , c’est ce que fait le monde . argent : carotte et bâton .
      jamais raisonnable, toujours démesuré, ne visant que la satisfaction de ses égoïsmes , humain quoi . esclave donc, quelque soit sa place dans la hiérarchie . rares sont ceux qui agissent en fonction d’autrui . et encore moins dès lors qu’il s’agit d’un étranger , hors de son clan . les hommes en sont encore au tribalisme . pensez donc que les grecs , ils peuvent aller se faire voir.
      on les a appâté avec nos marchandises, et ces miroirs aux alouettes . maintenant, c’est l’heure du pâté .
      est-ce le système capitaliste qui est cause du mauvais cœur humain ? ou le mauvais cœur qui engendre des systèmes qui sont tous autant les uns que les autres des réalités contraignantes ?
      et comme on est héritier des histoires de nos pères , de leur misère ou de leur bonne fortune, forcément, ça tourne toujours au vinaigre . à cause d’un sentiment d’injustice .
      les riches , les pays nantis trouvent légitime leur richesse , et se sentiraient lésés si on les dépouillait ; les pauvres , n’en parlons pas .
      et comme la corruption est monnaie courante , sous tous les régimes, à tous les étages des business , où l’on cherche de bonne guerre à entuber son monde avec des pièges à cons , pas étonnant donc ces crises , ces dettes infinies . la crise étant le (nouveau) moteur , le générateur de chaos qui fait tourner la machine .
      comment faire pour résoudre sans violence ? il faudrait recomposer des micro sociétés assez autonomes vivant en dehors des systèmes . des tribus de survie solidaires .
      d’ailleurs, c’est ce qui se passe . avec plus ou moins de bonheur , des hordes sauvages qui fleurissent ci ou là .
      ont elles toutes le sens inné du « bien » ? rien n’est moins sûr .
      sauf si ça passe . si un souffle passe .
      on verra bien .

  7. Je me dis une chose sur les dettes.

    Je pense qu’elles sont quand même considérées par les banques et les financiers comme de l’argent. En plus, c’est de l’argent qui rapporte des intérêts. C’est donc de l’argent qui « protège » et « fait fructifier » le capital. Le hic du truc est les intérêts.

    Ils concentrent l’argent possible dans les possesseurs d’argent. Comme ces derniers veulent protéger et faire fructifier leur capital, ils ont besoin de prêter cet argent. Il leur faut donc de nouvelles dettes avec un taux d’intérêt assurant la « protection et l’augmentation du capital investi ».

    Le truc se base sur les taux d’intérêts. La loi de croissance d’un capital en fonction d’un tel taux est exponentielle. La terre est finie. La fonction exponentielle est infinie.

    Le crash est garanti à intervalles irréguliers. Il arrive forcément un moment où les dettes ne seront pas payées. Le système est donc instable. Ses défenseurs le nient avec une énergie incroyable.

    Ils ont déjà perdu cette bataille pour la raison donnée ci-dessus. S’ils arrivent à faire perdurer ce système, la prochaine crise est assurée. Elle représentera une nouvelle fois de très importantes pertes financières.

    Quand je pense à cela, j’imagine une chose. Pourquoi ne pas organiser ces chutes d’actifs financiers ? L’argent, les dettes et tous ces « véhicules » auraient une date de péremption. Passé cette date, le truc ne vaut plus rien. C’est, dans les limites étroites de ma connaissance du sujet, l’idée du créditisme.

    je sais aussi que Paul Jorion n’est pas d’accord avec cette idée de l’argent. Mais je crois vraiment que nos financiers ont cette idée de l’argent. Sinon je ne vois pas pourquoi ils refusent si énergiquement la moindre perte sur leurs créances. je ne vois pas non plus pourquoi le remboursement précoce d’une dette est considéré comme un risque. Je ne vois pas pourquoi les financiers cherchent si activement à placer leur argent. Je ne vois pas pourquoi une entreprise est découpée en morceaux pouvant être vendus.

    Cette idée n’est que l’ébauche du palimpseste de l’ombre d’un début de solution. Mais l’échec du système des dettes est telle que je suis disponible à tout début d’idée de réponse. Cette idée de réponse tuerait la finance moderne. Mais je pense pouvoir vivre avec ça sur la conscience.

    1. Ce texte pourrait être « presque » de moi!
      Sauf que je porte la dépréciation régulière sur le numéraire pour l’empêcher de disparaître dans la trappe.
      Mais cela aura des retentissements sur les taux qui, selon ce que je propose disparaîtront rapidement, et le système financier cessera instantanément sa croissance exponentielle que vous évoquez comme je le fais continuellement.

      1. En trois mots, « nous sommes d’accord ». Je n’ai pas réfléchi aussi loin qu vous sur ce problème. Je suis juste frappé par l’horreur de l’échec de ce truc à base de dettes. J’ai encore appris récemment que cette histoire remonte avant le siècle de Périclès d’Athènes. Un certain Solon a résolu le même problème.

        Puisque le truc à dettes est une impasse, allons voir un autre chemin.

    2. vous n’avez rien inventé, c’est le principe de la « monnaie fondante » (pièce en chocalat ), devoloppée par je ne sait plus qui .
      Actuellement en court au zimbabwe je croit. pas sûr que l’example soit à suivre.

      A vrai dire l’inflation ne fait rien d’autre sur la monnaie, mais çà ne se maitrise pas forcement.
      Sur les biens tangible, un impot sur la fortune est très efficace aussi , mais bon c’est jugé tellement « contreproductif, surrané, obsolète etc » bref çà propagande un max dessus

      1. vous êtes très approximatif, alors que j’expose des choses précises et argumentées.
        avec votre approche, on n’avancera guère, avec la mienne, oui!

      2. Je fais référence à un mot « créditisme » et reconnais là n’avoir rien inventé. Après, l’inflation ne se mesure pas si facilement. Je ne peux pas croire qu’il n’y a pas eu une inflation énorme sur les produits financiers ces trente dernières années. Elle a officiellement fait la fortune et la puissance de ce système. Cette inflation s’est faite par les dettes que toutes les sources de revenus de la terre n’arrivent plus à payer. Il faut imprimer de l’argent pour arriver à suivre la demande en intérêts. J’en conclus que l’inflation ne fait pas le travail.

        Le Zimbabwe souffre d’inflation et a lancé le créditisme pour sortir de l’inflation. Je vois là une contradiction avec votre idée selon laquelle l’inflation fait le travail.
        Le Zimbabwe souffre aussi de la présidence de Mugabe qui s’accroche à son pouvoir comme une sangsue et donne une très triste image de ce pays.
        J’ignore totalement si l’opération « argent fondant » marche dans ce pays et comment elle est menée.

        Je me « fous royalement » des jugements condamnant cette idée. Je vois le système de l’argent-dette en action. Aucun jugement contre l’argent fondant ne sera plus dur que celui de la réalité contre le système de l’argent – dette. Les émetteurs des condamnations contre l’argent fondant sont priés ici de faire une proposition supérieure à celle de l’argent fondant ou celle de la décision d’éliminer les dettes après un moment ou toute autre condition analogue.

        Il y aurait : – le retour de la mise plus une somme d’argent – le passage à zéro du taux d’intérêt après un temps donné – la diminution du principal selon le taux d’intérêt – une date limite de péremption de la dette contractée – …

        Ce ne sont que quelques possibilités qui me viennent à l’esprit en jouant seulement sur la dette, son taux d’intérêt et son principal. D’autres chemins sont possibles, mais il faut cesser de considérer l’argent comme un phénomène aussi tangible que la matière.

        Mon idée est que l’argent est une convention permettant à des humains de vivre ensemble. La société primerait sur l’argent. Ce dernier serait modifié en fonction des besoins de la première. Cette idée a été émise il y a fort longtemps.

        Elle est actuelle et n’a jamais été appliquée selon ma connaissance des deux derniers millénaires.

        PS : J’ai raté votre remarque sur l’impôt sur la fortune. Je ne vois pas pourquoi il est efficace.

  8. Les marchés financiers sont enfantins et trop gâtés..
    En effet, ne vouloir aucune incertitude est une hérésie.
    Toute vie comporte des risques.. Il n’y a pas de vie sans risque.
    Alors vouloir une vie de cocooning est un non sens qui va entrainer l’Humanité à da perte..
    Il faut stopper les marchés financiers immédiatement !!!

    1. Ce n’est pas qu’ils ne veulent aucune incertitude, non ce n’est pas ça, c’est qu’ils ont appris à faire du pognon avec l’incertitude comme avec tout ce qu’ils touchent jusqu’à se tuer eux mêmes au nom du profit.

  9. Stoppons immédiatement l’avancée du chaos généralisé..
    Supprimons les monnaies et devises liquides..
    Seul moyen de paiement, la carte bancaire
    A chaque individu, un compte bancaire sur lequel on verse 3000 euros en début de mois.
    Le compte est remis à zéro en fin de mois pour éviter le cumul d’argent et favoriser la consommation.
    Les banques doivent devenir des banquelettes au service des Peuples et de l’économie réelle.

    1. @ xian
      Suppression des monnaies liquides?

      ÇA VA PAS, NON?!

      Plus aucune vie privée, toutes vos dépenses enregistrées?
      Pas envie de vivre dans une société totalitaire!

      Au contraire, supprimons la monnaie électronique!
      Pour ce qui est de l’accumulation, addressez-vous à J. Finck, il a une petite idée…

      1. En fait, cela revient à dire: supprimons l’argent. Cela a l’air complètement utopique mais il faut bien dire que dans les crises graves l’argent disparait sous les coups de l’inflation…
        Le troc aussi semble ridicule. Sauf qu’arrivé au ras des paquerettes, on est bien content d’échanger son ipod contre une plaquette de beurre !

    2. Dans un autre monde, oui.
      Dans celui-ci il est des achats, « indispensables », dont le prix est très supérieur à vos 3000€.

  10. Ah Ah Ah le G-vain, son no man’s land, ses forcenés retranchés derrières des montagnes de robocops, sa beauté pittoresque, démocratique.

  11. Un professeur d’économie à Science-Po vient de dire à l’émission de F.Taddéi que si le peuple grec vote non par referendum au remboursement des 50% restants de la dette, c’est dans son intérêt puisque La Grèce fera quand même toujours partie de l’Europe sans rien rembourser . En effet, dit-il, la Constitution européenne est ainsi faite que LEGALEMENT IL EST IMPOSSIBLE DE VIRER UN PAYS EUROPEEN DE L’EUROPE .

  12. La décision de George Papandréou d’organiser un référendum, probablement en janvier prochain, complique sérieusement les accords qui viennent d’être adoptés.

    En premier lieu le futur échange de titres après nouvelle décote de la dette grecque, sous les auspices de l’Institute of International Finance : au mieux, ce processus va prendre du retard. En second, cela va rendre plus difficiles les négociations visant à réunir des financements pour abonder un véhicule spécial permettant de refinancer la dette des pays européens dans le besoin. Enfin, cela pourrait aussi aboutir à bloquer le versement en cours de la tranche de 8 milliards d’euros de prêt.

    1. évidemment.
      Mais il était grand temps que cela se produise!
      Cela n’ que trop tardé.
      La faillite était évidente depuis mai 2010!
      En clair, on a fourgué facilement 150 milliards aux grecs sans le moindre avantage pour eux.
      Ceux qui en ont profité sont ceux qui avaient pu se dégager à temps de cette dette souveraine, et ceux qui avaient pu encaisser des intérêts de ces obligations pourries.
      Le scénario se répètera exactement de la même façon pour les autres dettes souveraines.
      C’est vraiment absurde!

    2. On a l’impression qu’il faut encore gagner du temps pour permettre de trouver les financements et tenter de mettre en place ce beau plan b qui n’existe que sur le papier et qui lui-même était destiné à gagner du temps mais dont le financement « externe » s’est révélé plus qu’insuffisant voire même incertain.

      1. Il n’y a jamais eu de plan valable, car aucun ne réduit en rien la dette, car cela n’est pas possible, simplement parce qu’elle ne peut que croître au même rythme que le capital: sur un mode exponentiel: doublement tous les sept ans.
        Sauf à changer de monnaie et à adopter le SMT. Dès lors, le capital ne pourra plus croître,

  13. Qui a envie de croire que le problème c’est la Grèce? Le véritable problème bien sur c’est l’énorme masse d’actifs risqués que les banques ont titrisés pour le plus grand bonheur du shadow banking en échange de quoi elles ( les banques too big to fail ) gagnaient sur tout les tableaux avec leurs banques filiales d’investissement et leur rôle de prime broker, ceci leurs donnaient à tout les coups la martingale gagnante. Depuis 2008, elles cherchent la paille dans les yeux de leur(s) voisin(s), mais la tache reste difficile voire impossible. Lorsque la prochaine « bulle » va exploser ( je ne crois pas que ce soit celle des dettes souveraines, peut être sur les LBO?) la question de tirer un grand trait sur les Dettes se posera alors, et il faudra le faire!

  14. @ François :
    Vous avez raison de ne pas lâcher la proie pour l’ombre (?) : suivre l’Italie, malgré les ‘feux de la rampe’ grecs.
    On était quelques uns à remarquer que les taux de l’Italie ont continué d’augmenter, et cela avant l’annonce de Papandréou.
    En langage clair : ‘les marchés’ n’ont pas cru dans l’accord de Bruxelles comme solution au problème de la dette publique italienne.
    Grèce, ou pas Grèce.
    Personnellement, je pars du principe que Papandreou n’a pas pu ne pas le voir.
    Et que cela l’a conforté dans son choix.

    Et bis repetita : quelque soit la ‘solution’ (si elle existe) que l’on trouvera pour cette question de ‘référendum’, ‘les marchés’ continueront leur petit bonhomme de chemin.
    Et à dire inlassablement : ceci n’est pas fonctionnel.

    Il y au moins deux acteurs qui ont la tête sur les épaules actuellement : les peuples et ‘les marchés’.
    J’en rajoute, potentiellement, un autre : M. Papandreou.
    L’Histoire jugera.
    Je crois que c’est le pari de M. Papandreou.

    1. Il faudrait quand même admettre qu’une dette qui n’est pas remboursable ne peut pas être remboursée et ne le sera pas.

      Oh, Logique, reviens !

      1. La « logique » c’est de faire durer les choses le plus longtemps possible.

        Ceux qui perçoivent les intérêts de dettes non remboursables souhaitent que ces versements se prolongent le plus longtemps possible. Dans cette logique l’investissement parfait serait une dette qui « roule à l’infini » (dans le genre bons du trésor…)

  15. On devrait simplement interdire de prendre du bénéfice sur les emprunts.
    Si je prête de l’argent à mon voisin, je ne prends pas de bénéfice dessus et si j’ai pas confiance je n’en prête pas. Si, enfin, je lui en prête et qu’il ne rembourse pas, tant pis pour moi.
    On est pas sensé prêter de l’argent au point de se mettre en danger de faillite.

    1. « on n’est pas censé prêter au point de se mettre en danger.
      C’est pourtant ce que préconisent les allumés de la troïka

    1. Bonjour BA,

      Pourriez-vous nous donner en deux lignes un aperçu du contenu de votre lien ?
      Les liens « aveugles » encouragent plutôt à lire le commentaire suivant et on risque de rater quelque chose d’important…

      1. Pour autant que je sache ce n’est pas le « taux » des obligations mais le « rendement brut » des obligations car il tient compte d’une éventuelle décote ou surcote du titre de base acheté : un bond italien au taux d’intérêt de 5% acheté pour un an à 98 % de sa valeur « yieldera » à 7 % et un Bund allemand au taux d’intérêt de 5% acheté pour un an à 102 % de sa valeur « yieldera » à 3 %. Le rendement réel se complique si le titre est acheté à crédit en fonction du coût du crédit associé qui peut varier en fonction de la « qualité perçue » du titre acheté (si vous achetez des bonds grec on vous prêtera à 10 % d’intérêts avec dépot de sécurité et CDS obligatoires, pour des bonds allemands beaucoup moins).

  16. Bonsoir François,

    Cette situation n’est guère étonnante. Même avec une décote de 50% la Grèce est dans l’incapacité totale de rembourser puisque sa dette demeure au dessus de 120% du PIB et que ce dernier ne cesse de se réduire.
    De plus, il faut savoir que l’argent qui est donné à la Grèce est immédiatement reversé aux créanciers c’est à dire les banques françaises et allemandes.
    La Grèce va sortir de la zone euro quoi qu’il arrive car elle n’a aucune autre solution que de reprendre le contrôle de sa monnaie : l’euro demeure un handicape car beaucoup trop élevé et surtout elle ne peut dévaluer la monnaie pour rembourser ses dettes.

    1. Je pense également que le nouveau plan pour la Grèce a pour principal objectif de gagner du temps, faute de mieux. Pour la suite, c’est pochette surprise !

      1. la surprise? Aucunement. Une dette non remboursable ne devient pas remboursable en la doublant ou plus

      2. @ Johannes,

        Voici quelques mois je vous ai villipendé pour la monnaie fondante, peut-être n’aurais-je pas dû, car votre obsession revient en force mais par un biais que je n’avais pas- de prime abord imaginé- celui de la dette fondante.

        Et pour le coup, là j’en suis certain, les dettes vont devoir fondre, sans être intégralement remboursées. On ferait bien de commencer par faire fondre les intérêts usuraires.

        Bien cordialement,

        Eomenos

      3. à eomenos

        Qui sait, vous finirez par apprendre à penser, et vous rejoindrez mon point de vue.
        La « fonte » de la monnaie intervient de toute façon, elle n’est simplement pas conçue ni prévue au moment de l’émission.
        Cette négligence est la cause même de tous les dysfonctionnements que nous observons.
        Si vous voulez enfin comprendre, envoyez-moi un mail à johannes.finckh@wanadoo.fr, et je vous envois le petit livre que j’ai écrit et vous l’explique. Le fait que vous m’ayez « vilipendé », rassurez-vous, même les prix Nobel d’économie ne comprennent pas!
        Pourquoi? Parce que c’est trop simple!

    2. Surtout que détail « diabolique » cette décote ne s’applique pas à toute la dette grecque ce qui ne ferait au final qu’un allègement de l’ordre de 25%.

  17. Les options sont tellement nombreuses et les possibilités tellement infinies qu’il devient impossible de prévoir quoique ce soit 🙂 🙂 . Les risques de dérapage au moindre grain de sable sont incalculables, ou plus exactement tellement proches de 1 qu’ils sont certains. 🙁
    Donc, c’est la fin et nous y sommes.
    On pourra bientôt dire « j’en étais », ce qui relèvera de l’incongruité la plus absolue dans le monde nouveau qui advient.

  18. ….. Enfin un pays qui a du courage……..il n’y a rien à sauver de cette dictature financière……sauf pour ceux qui ont quelque chose à perdre. Bonne journée fil.

  19. Les investisseurs se lamentent …
    A propos d’investisseurs , MF GLOBAL : -1
    A qui le tour?

    Les grands démocrates se lamentent :
    Yves Leterme
    Jean – Claude Junker …

    Décidément on est peut être pas si mal parti…
    On ne change pas une équipe qui perd, vous êtes sûr ?

    référendum en janvier 2012,
    2 mois juste le temps d’affamer les spéculateurs qui vont avoir vraiment du mal à renouveler leurs lignes de crédit.

  20. La leçon de morale de … L. C.

    Ecrivez dans votre cahier du jour ce 2 novembre :

    « Nous devons faire en sorte que les choses soient claires à tous points de vue, et je dirai au G20 qu’il leur faudra finalement adopter des politiques qui garantissent que la démocratie soit maintenue au-dessus des appétits des marchés » G Papandréou

  21. Chaos, c’est pas un peu grec comme mot, là? ce soir, lors du « diner de travail entre Angela, Nicolas et Georges, à mon avis, le deal ce sera: laisse tomber le référendum, sinon tintin pour la dernière tranche de 8 M€ indispensable pour payer les fonctionnaires, les retraites…
    Et puis, vendredi, il pourrait bien être « démissionné » par le parlement grec, l’ami GP

    En plus, Fukushima recommence à faire des siennes, reprise de la criticité ?

  22. Ils attendent fébrilement LA QUESTION qui sera posée au référendum.
    Ils me font rire.
    Après des mois de grève générale et d’émeutes.
    Ils font semblant de ne pas comprendre.
    LA QUESTION, qu’importe sa formulation, est la suivante: alors le peuple, contre ou contre le capitalisme?

    1. à Cyberpipas,

      Bien entendu c’est la vraie question : »pour ou contre le capitalisme ».

      Le scandale de ces deux derniers jours est que cette question, refoulée par tous les serviteurs zélés du capital, revient en plein jour.

      Continuons à être les grains de sable qui vont paralyser la machine.

  23. Bonjour:
    votre analyse est bonne , mais il me semble que vous oubliez un « 3e lieu »:
    la prise en compte par « ceux d’en bas » qu ‘ apres le temps de l’indignation , le temps de la révolte soit venu ……..et ce , de façon global….que la soumission au marché et a ses valets n’est pas inéluctable ….que l’exemple Grec démontre la perversité et l’inéquité structurelle des diverses globalisations ……Il est fort possible que cette mèche allumée …ne fasse pas « long feu » .

  24. Je suis d’avis que ce référendum n’aura pas lieu. Le gouvernement Papandréou va tomber ce vendredi (vote de confiance) et le nouveau gouvernement d’unité nationale va revenir à de meilleures intentions.

  25. La dette grecque est de l’ordre de 350 milliards d’euros. Or il y aurait selon les estimations
    200 milliards d’avoirs grecs qui dorment dans des coffres rien qu’en Suisse.
    Quant à l’ Eglise orthodoxe grecque elle aurait un patrimoine foncier et immobilier de 700 milliards d’euros et elle ne paye apparemment pas d’impôts (source Médiapart)
    Comme quoi avant d’aller implorer l’aide des chinois, les européens devraient d’abord balayer devant chez eux, à commencer par vraiment lutter contre l’évasion fiscale.

  26. « et le temps fait défaut »: même le temps a décidé de plus ne plus rembourser sa dette ? Pas la mienne j’espère, je tiens à vivre encore un peu. Que fait la banque centrale divine ?

  27. Alors que les lumières pataugent dans les ténèbres de la cupidité et du mensonge universaliste, l’aube de la nouvelle humanité se lèvera une deuxième fois depuis Athènes.

  28. Signe des temps chaque jour plus évident.
    Les médias, notamment audio-visuels, s’empressent de compiler et de balancer la moindre humeur CONTRE la légitimité on ne peut plus patente du peuple grec – vu que c’est LUI qui paye la note en livres de sueur, en fin de mois hasardeuses, en ruines pures et simples, en maladies non-soignées, en vacances oubliées, en cadeaux impossibles, en désespérances généralisées -, des canailles bancaires et des loufiats politiques.

  29. la dette est le faux problème. La France par exemple paye chaque année 50milliards d’interet. maintenant dites-moi en quoi répudier cette dette odieuse (à fortiori la charge) changerait quelque chose? car effectivement ces 50 milliards qu’ils soient utilisés par l’état français ou par les banques qui les réinvestissent (ou les dépensent)c’est « presque » du pareil au même non ? en quoi serait-il mieux utiliser par l’état pour faire tourner l’économie ? quand au QE (en autre) il débouche sur de l’inflation par sur de la croissance ! donc toute cette histoire de fric est un leurre qui nous fait perdre un temps considérable. quelque chose de plus profond est en jeu !

    pourquoi cela marche plus ou moins en Amerique du sud après un jolis chaos. c’est pas seulement l a taille des dettes qui sont en jeu quelques centaines de milliard contre 40.000 car là on resterait encore bloqué sur des chiffres certes révélateurs. mais ce qui a permis à l’argentine ou a l’équateur de se redresser ce n’est pas la seule répudiation c’est surtout que ces pays avaient des ressources naturelles (oïkos nomos). et nous me direz-vous ?

    la répudiation occidentale se joue différemment : elle signifie la dislocation totale jusqu’au nations même – pas seulement l’europe ou les usa^^

    1. La dette est un vrai problème tout de même!
      Mais, comme je l’ai souvent observé, quand ce n’est plus remboursable et quand les intérêts eux-mêmes ne peuvent plus être financés, nous aboutissons inéluctablement à une crise systémique.
      Tout cela serait évitable si nous avions un SMT.

  30. Les réactions des politiques au référendum grec sont très intéressantes et révélatrices de la conception de la démocratie par tous les dirigeants et de la considération qu’ils peuvent avoir pour le peuple à qui ils demandent quand même de leur octroyer tous les pouvoirs. Demander l’avis dudit peuple pour qui (en principe) et au nom duquel on agit devient une connerie ! un acte irresponsable ! Même réaction révélatrice quand un Obama et son gouvernement sanctionnent une décision qui ne leur plait pas, prise cette fois par leurs pairs (la Palestine à l’Unesco).
    En amont de tous les problèmes actuels, il me semble qu’il y a d’abord celui-là, et il ne date pas d’hier. De là à faire de toutes les crises la conséquence de cette escroquerie sémantique sur le terme démocratie, il n’y a qu’un pas…

    1. Pour ceux qui n’ont pas la patience ou la possibilité de lire l’article de zerohedge, voici la composition du comité dont le site (le plus souvent très bien informé) affirme qu’il définit la politique du ministère américain des finances (Department of the Treasury) :

      CHAIRMAN
      Matthew E. Zames
      Managing Director
      JP Morgan Chase
      383 Madison Avenue
      New York, NY 10179
       
      VICE CHAIRMAN
      Ashok Varadhan
      Managing Director
      Goldman, Sachs & Co.
      200 West Street
      New York, NY 10282
       

      Curtis Arledge
      Vice Chairman, CEO, Asset Mgmt.
      BNY Mellon
      One Wall Street
      New York, NY 10286

      Richard A. Axilrod 
      Managing Director
      Moore Capital Management, Inc.
      1251 Avenue of the Americas
      New York, NY 10020

      Ian G. Banwell
      CEO & CIO
      Round Table IMC
      214 North Tryon Street
      Charlotte, NC 28202

      Jason Cummins
      Managing Director
      Brevan Howard
      1776 I Street NW
      Washington, DC 20006

      Dana Emery 
      Executive Vice President
      Dodge & Cox
      555 California Street
      San Francisco, CA 94104

      Paul Tudor Jones II
      Co-Chairman & CIO
      Tudor
      1275 King Street
      Greenwich, CT 06831

      Walter J. Muller III
      Chief Investment Officer
      Bank of America
      600 Peachtree Street
      Atlanta, GA 30308

      Jeffrey S. Phlegar
      President
      Alliance Bernstein
      1345 Avenue of the Americas
      New York, NY 10105

      Ruth Porat
      Executive VP, CFO
      Morgan Stanley
      1585 Broadway
      New York, NY 10036

      Stephen Rodosky
      Managing Director
      PIMCO
      840 Newport Center Drive
      Newport Beach, CA 92660

      Stuart Spodek
      Managing Director
      BlackRock
      55 East 52nd Street
      New York, NY 10055

      Richard Tang
      Head of Fixed Income Sales, Americas
      RBS
      600 Washington Boulevard
      Stamford, CT 06901

      Stephen A. Walsh
      Chief Investment Officer
      Western Asset Mgmt. Co.
      385 East Colorado Blvd.
      Pasadena, CA 91101

  31. Mercredi 2 novembre 2011 :

    Un mini-sommet de crise sur la Grèce s’est ouvert mercredi à Cannes autour du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy, celui de la Commission européenne José Manuel Barroso, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker, et la directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde étaient aussi présents pour cette réunion convoquée après la décision surprise de la Grèce de soumettre le plan européen de sauvetage du pays à un référendum à l’issue très incertaine.

    Grèce : taux des obligations à un an : 224,749 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 96,685 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 5 ans : 34,584 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,466 %.

  32. C’est l’union sacrée contre Papandréou. Les déclarations des parlementaires UMP sont assez marrantes à ce sujet.

    Je me demande si la solution la plus « simple » ne va pas être adoptée : « convaincre » quelques députés PASOK de ne pas voter la confiance vendredi, et hop ! Fini Papandréou, fini le référendum. Elections anticipées ou gouvernement d’union nationale qui s’empresserait alors d’appliquer aveuglément les mesures exigées par la troïka.

    Quand on sait comment fonctionnent les politiciens dans un état grec où règne la corruption et où les votes des électeurs s’achètent à coup d’engagements de fonctionnaires par l’un ou l’autre parti (droite ou gauche), on se dit que faire tomber Papandréou, ça doit pas être trop compliqué.

    Tiens, voilà le FMI, Obama et la Chine qui viennent nous dire de lancer les chars sur la Grèce et d’y instaurer une bonne dictature, parce que franchement la démocratie c’est quand même chiant (enfin, bon, d’accord, ils ont pas exactement dit ça, mais si on traduit en langage pas diplomatique, ça donne quasi ça :P)

    Ah, tiens, encore un grand économiste vient sur France 2 nous donner un avis sur le fait que c’est pas bien que Georges il ait pas prévenu ses gentils copains européens… N’importe quoi ! Ah ! La parole divine : « il ne faut pas oublier que nous avons la pression des marchés tous les jours ! » Rah ! Vite ! Encore ! Encore ! La Sainte Parole ! Encore ! Encore ! Encore ! « Il y a une novation majeure, on peut protéger la zone euro avec. Il vaut mieux que la Grèce sorte parce que le deal qu’on leur proposait était très bon : on effaçait plus de 100 milliards ! S’ils disent non, il y a un problème de cohérence de leur part » Rah ! Lovely ! Encore ! Encoooooooooore !

    Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh… @_@

    PS : pour ceux qui auraient un doute et se diraient qu’avec des élections et la droite de ND au pouvoir en Grèce tout serait mieux, cet extrait des déclarations de Samaras (président de ND) :

    « Our duty is to pave the way for the genuine and safe referendum, which is elections, » Samaras stressed.
    « When we demand elections, we do so not only because there is disharmony between the people and the government or because nothing is functioning in public administration and the state, but because there are greater dangers behind this situation, from the collapsing economy with businesses closing one after the other up to the nonrecognition of the exclusive economic zone (EEZ), which is a self-evident right of the country. »

    Génial, ND règlera tout en envoyant les navires de guerre grecs bouter les turcs hors de la zone de méditerranée au large de Chypre où on pense qu’il y a du pétrole ! Yahou ! Allez, on dépense un peu en armes, on achète quelques sous-marins aux allemands, et la dette grecque aura disparu ! Quel génie !
    (et en plus, c’est clair que ND n’a RIEN à voir avec le chaos et l’absence de structure efficiente de l’état grec, mais alors là RIEN DU TOUT)

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